Vertiges

La notion de vertige est fortement associée à celle de mouvement dans l'espace. L'organe de perception de ces mouvements est le système vestibulaire, situé dans l'oreille interne. Ce dernier perçoit un mouvement qui est le plus souvent également perçu par les yeux si bien que même si ce mouvement peut être ressenti comme désagréable (par exemple, lorsqu'on est dans des montagnes russes), il n'est pas en conflit avec l'information provenant de la voie visuelle.

Le vertige vient, le plus souvent, du désaccord entre le mouvement vu et le mouvement perçu par l'oreille interne. Si l'oreille interne perçoit un mouvement non répercuté par la vision, alors, la sensation vertigineuse se produit, avec son cortège nauséeux.

Dans le cadre du vertige vrai, on peut retenir deux types :

  • Le vertige physiologique, dans lequel la sensation désagréable est provoquée par la confrontation du duo vision/vestibule avec une situation/conformation inhabituelle. Le vertige du haut de l'échelle ou de la tour Eiffel est à classer dans cette catégorie. De même, si vous manipulez un enfant de 2 ans dans vos bras, le faisant passer d'une position à une autre, éventuellement même en le portant à deux bras au-dessus de vous, cela ne présentera le plus souvent pas de problème, l'enfant se voyant souvent manipulé à bras par les adultes. Si vous renouvelez l'expérience avec le même enfant devenu adulte, bipède à la vie calme sans acrobatie durant 70 ans, à savoir une personne de 72 ans, il est plausible d'observer une tolérance beaucoup plus limitée.
  • Le vertige pathologique, provoqué par une pathologie de perception vestibulaire ou visuelle, ou tout au moins par une différence entre les deux perceptions. L'anomalie de perception, tant visuelle que vestibulaire, peut se produire dans la perception comme dans la transmission neurologique du message, comme enfin dans le traitement de l'information au niveau des cortex visuels et vestibulaires, ou encore dans leur interrelation.

Vous êtes ici